Enfin une finance verte ?

Enfin une finance verte ?

Crée en 2011, l’International Development Finance Club (IDFC) est un club qui rassemble 26 banques nationales, régionales et bilatérales de développement, dont la TSKB turque, la Sidbi indienne, la CDG marocaine, la Cofide péruvienne, la CDB chinoise, la KfW allemande ou encore la Jica japonaise. C’est l’Agence Française de Développement (AFD) qui en assure la présidence depuis 2017.

Ses membres  travaillent ensemble pour mettre en œuvre l’agenda des Objectifs de développement durable et de l’Accord de Paris, et pour agir en faveur de la promotion et de la mobilisation d’investissements solidaires de développement à travers le monde.

Avec 4 trillions de dollars d’actifs cumulés et plus de 850 milliards de dollars de financements annuels, il s’agit à l’échelle mondiale du principal bailleur de fonds publics pour le développement.

Lors de son premier sommet organisé (en visio) il y a quelques jours, l’IDFC a annoncé avoir décidé d’engager des actions en faveur d’une économie « pro-biodiversité »,  des outils permettant de concrétiser l’alignement sur l’Accord de Paris, ainsi que 150 milliards de dollars par an pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Grâce à des méthodologies permettant de suivre les investissements en faveur de la biodiversité, l’idée est de mobiliser plus de fonds pour encourager les projets économiques intégrant ces sujets, et ainsi « de contribuer aux objectifs du futur cadre mondial pour la biodiversité pour l’après 2020. » 

Un chantier de taille, alors que le doigt est pointé sur la responsabilité des banques dans la perte de biodiversité, comme cette  étude de Portfolio.earth qui révèle que ce sont plus de 2.600 milliards de dollars qui ont été investis par une cinquantaine de banques dans des activités néfastes pour l’environnement et la biodiversité.

C’est donc plus que jamais ces banques qui doivent se placer au service de l’intérêt commun, et « jouer leur rôle pour relancer l’économie, et poursuivre des objectifs de long terme pour une planète plus durable et inclusive ».

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *