La seconde vie des peaux d’orange
On a tous joué en pelant une orange à faire l’épluchure la plus longue et à exhiber fièrement le résultat (ou peut être suis-je le seul ?! 🤔).
En tout cas, Victoria Lièvre et son ami Luc Fisher sont allés beaucoup plus loin dans l’utilité des épluchures d’agrumes.
C’est en travaillant en tant que serveuse dans un bar à jus de fruits et en découvrant le nombre d’épluchures jetées par jour que Victoria, diplômée en design d’objet, a eu l’idée, elle s’associe à son compagnon diplômé d’école de commerce et lancent ensemble le projet Repulp.
Nous consommons énormément d’agrumes et ces fruits ont la particularité de produire une part importante de déchets sous forme d’épluchures, de pépins et de membranes. La culture des oranges à elle seule, atteint 5 000 tonnes en France chaque année et 6 millions de tonnes en Europe. Le citron lui, représente 4 000 tonnes, la mandarine 3 600 tonnes.
En ce qui concerne le procédé, le couple de créateurs garde ses secrets de fabrication. Nous savons juste qu’ils récupèrent sans distinction la peau et des pépins. La peau est transformée en poudre, elle est ensuite mélangée avec d’autres composants, tous constitués de bio-bactéries. Le tout devient granuleux et passe dans une machine à injection.
Soucieux de leur impact environnementaux, Repulp privilégie le circuit court et le made in France. Les entrepreneurs travaillent avec un producteur local de jus de fruits frais, Kookabarra, implanté dans le Vaucluse. Les épluchures qu’il jette correspondent en moyenne à la moitié du fruit. Le producteur avant Repulp devait payer pour jeter ses déchets. Tout le monde y gagne !
Pour soutenir le projet, rendez-vous sur la plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank et soyez les premiers à avoir ces gobelets à l’effet peau d’orange si séduisant 😉.